PETIT MONDE URBAIN
Archi chouette ou archi moche ?
Pour vous, frères humains, qui vivez entre quatre brins de gazon, entre quatre arbres foisonnants, parfois même entre quatre barrières clôturant des champs, pour vous, ces quatre murs sont autant de prisons.
« Archi moches », quoi qu'il arrive et pourtant, depuis quelques temps, "les archis", comme on dit, y mettent du leur dans la couleur.
« Archi moches » parce qu'archi hauts ? Ce sont pourtant bien des maisons. Des « chez moi ». Des cocons. Dedans, y' a des gens. Dedans, c'est vivant !
Une belle plante
« Au bois d'mon cœur, y'a des petites fleurs » chantait le poète moustachu. Au Bois du Bouscat, ce sont des bouquets qu'un clown semble avoir posé.
Chemin de traverse
Métaphore de la vie ? Lequel de ces deux chemins de travers faut-il choisir pour rejoindre la barrière ?
Choisis ton banc !
Après la descente de 17 étages de la tour de l'immeuble Champ de courses, on se sent tout petit...
Comme des bêtes
Cette bande de bois, ce ruban de verdure enroulé autour de l'hippodrome est donc un laboratoire. Les oiseaux libres, les geais moqueurs qui (Maxence nous l'a appris) mémorisent et analysent les visages des passants, regardent passer les chevaux au galop qui courent en boucle sur le périph. N'est pas le cow-bay qui croit.
Éco-logis
Dans la galerie de l'évolution, chacun fait son trou comme il peut. L'immeuble est en phase termitale mais les locataires ne le savent pas.
C'est écrit dans le ciel
Dans les HLM, quand le cumulus crève chez les voisins du dessus, ça fait des images au plafond, comme des nuages. Parfois on y voit des baleines, parfois des lapins, parfois on y lit des présages.
Un endroit que j'aime
Juste assez en-fouillis, juste assez enfoui, un jardin se crée.
Janvier au balcon
Pas besoin de parabole pour trouver ses racines. Pas même besoin de racines pour cette parabole.
Les vois-tu, les voitures ?
Fatigué de faire des créneaux ?
Ombres et lumières
Faisons toute la lumière sur la mathématique des arbres. On obtient la circonférence d'un tronc en multipliant son aire de rien par le rayon d'action de son ombre. Non ?
Où sont mes racines ?
Elles cherchent la source, elles cherchent la souche. Parfois elles pivotent, elles sont tête en l'air. Elles oublient d'ancrer la plante de leurs pieds dans le sol et leur tête dans l'infini.
Un palais idéal
Où l'on reparle du facteur cheval... Hippodrôle !
Une porte verte / une porte ouverte
Doit-on la pousser ou la laisser pousser ? Vers quel uni-vert mène-t-elle ? Va-t-on se retrouver au milieu des fées ? Quel effet ça fait ?
Poubelle, la vie !
Vie d'ordures...
Prom'nons-nous dans le Bois
… pendant que le boa n'y est pas.
Traces de vie
Un grand pas pour l'homme, une petite trace pour l'urbanité.
Tricoter du lien
Ici on habille les arbres. Une branche à l'endroit, une branche à l'envers. Et le point mousse qui pousse côté nord forme un bien joli Albert Jacquard.
Vue du quartier depuis le Bois
Et vue d'avion, ça donne quoi ?
Vue sur l'hippodrome
Comme disait mon copain Bruno : « PMU = petit monde urbain »
©Textes et photos Françose Duret (merci à Bruno Aubin pour son Petit Monde Urbain !)