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les explos photos de l'esperluette
19 décembre 2011

ESPERLUETTE

air connualexchutecouleurfin du voyage

 

 

 

 

 

grainimitationrougesuivez la guideventtimide

 

 

 

 

 

 © photos et texte Jean-Pierre Carabin

 

 

Quand on réalise que ce petit « machin » (&) s’appelle… une esperluette. Un signe universel repris dans une multitude de langues. L’esperluette est un signe de liaison. Elle associe. L’esperluette, une …association.

Parfois la liaison est malheureuse ou douloureuse. Prenons l’exemple d’un sigle très à la mode : Standard & Poor’s (prononcez à la californienne : « standeu inde pourze »). Ce sont des gens qui réfléchissent à la meilleure manière d’empoisonner l’existence des autres. On dit d’eux qu’ils vont nous sucrer l’avenir et que la note sera salée.

Que fait l’esperluette dans ce sigle ? Rien de bon. Standard, en anglais, veut dire standard et Poor veut dire pauvre. Vous me voyez venir ?

Mon esperluette tient par la main, d’un côté un gros maux (pauvres) et, de l’autre, un vilain mot (standard). Ces deux mots se dégradent mutuellement.

« & », « and » en anglais se prononce « inde » comme dans « the end » (zi inde), la fin. Voilà que l’esperluette est mêlée à une affaire de fin. Fin de quoi ? Des haricots ? Mais si c’est la fin des haricots certains vont repenser au rutabaga dont la côte va vite grimper sur les marchés. Zi inde : la faim en quelques sortes. Elle alla crier famine chez l’Italie sa voisine mais n’y trouvant plus personne elle suivit les conseils de l’Espagne sur le point d’aller se faire voir chez les grecs devenus le standard des « pourzes » au point que la formule est désormais synonyme d’expédition punitive.

Le pauvre devient ainsi un standard. Quel monde ! A cause de cette esperluette glissée là a l’insu de son plein gré. Au pôle emploi des mots qu’est l’Académie Française on devrait veiller à l’utilisation intempestive de l’esperluette.

Quel rapport avec l’explo humide du 17 décembre dans les flaques de Cenon ? Simple : on dit de l’institution citée ci-dessus ce que l’on dit habituellement de la pluie, expression triviale par son côté laxatif. Et la pluie, on en a eu, encore & encore le 17.

Demandez à Françoise, notre esperluette digne de ce nom, elle !

 

 

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Commentaires
J
Un cliché classique : avec ce temps, comment voulez-vous faire de la photo ? Je n'en donnais pas chez à Cenon sous la pluie. Et on a fait quand même ! Clic clac comme dit Françoise. Et le résultat est là. J'aime les photos publiées. Chacun a trouvé ce "petit truc" qui fait que...<br /> J'ai failli remettre ma doudoune tellement elles "racontent" bien. A Lormont en janvier, connaissant l'endroit, ce sera l'explosion des pixels !
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E
Effectivement, je doute que le commentaire apparaisse tel quel dans la page et que tout le monde puisse en profiter...<br /> C'est un peu trop discret.<br /> Je tente et j'envoie tout de même.<br /> C'est peut-être une question de paramétrage.
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J
essai d'utilisation de la rubrique "commentaire"
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les explos photos de l'esperluette
  • Une fois par mois, des balades, des images, des écrits. Récits d'explorations urbaines dans l'agglo de Bordeaux, regards croisés d'un groupe d'exploratrices et d'explorateurs à dimensions variables. Un clin d'œil collaboratif de L'esperluette.
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