4 mai 2013
PREMIER MAI
C’est la lutte finale. Eternellement finale.
J’ai vu des convaincus. Et des lassés vaincus qui n’y croient guère.
Les premiers rangs qui chantent.
Les rangs suivants qui suivent.
Et les nuages noirs à l’image du reste.
Une voix qui revient de loin : Arlette.
Arlette qui a eu mon bulletin, souvent, au premier tour.
Ma façon de dire merde.
J’avais 20 ans en mai 68.
Je ne suis pas fier de ce que ma génération a fait ensuite.
Et pas certain de pouvoir à nouveau soulever un pavé.
Pourtant...
©Photos et texte Jean-Pierre Carabin
Publicité
Publicité
Commentaires
C
J
E