LA LIGNE VERTE

Concernant cette bande verte arpentée par l’Esperluette, on peut lire, sur l’excellent site « voiesferreesdegironde »  :

Cette ligne a eu 2 points de départ à travers le temps. Au début de sa construction, une gare spécifique à la ligne fut construite près de la passerelle Eiffel, qui enjambe la Garonne pour relier les réseaux du P.O (Paris Orléans) et du Midi, d'où son nom de Bordeaux-Passerelle.

La ligne, ouverte au printemps 1873 par la Compagnie du Chemin de fer de Bordeaux à La Sauve, du nom de la dernière gare alors desservie, change plusieurs fois de mains en 10 ans, pour échoir au P.O en 1883.

En 1892, le P.O reporte l'origine des trains voyageurs de la gare initiale de Bordeaux-Passerelle vers son propre terminus de Bordeaux-Bastide, un raccordement étant construit de Bordeaux-Benauge (bifurcation de Monrepos) à Floirac-La Souys. Les marchandises restent cantonnées à la gare de la Passerelle.

Enfin, à l'automne 1899, la ligne est prolongée jusqu'à la Sauvetat-du-Dropt, se raccordant à la ligne de Bergerac à Marmande et permettant une liaison avec le bourg d'Eymet.

©Texte et photos Jean-Pierre Carabin

Comments

[CLODO]

Quelle documentation pour le texte, et aussi les vieilles cartes postales, dont une qui se juxtapose aux immeubles neufs. Point de vue photo, j'apprécie le poteau qui tombe qui ma tête (pas sur que les explos attirent beaucoup de monde!!?), le serpent rouge qui monte au lampadaire et les pieds et têtes pensantes de cette visite

[Esperluette asso]

En revanche, titreur d'élite, pourrais-tu trouver un titre général pour ton billet ? Merci !

[Esperluette asso]

Supers photos ! Plein de clins d’œil... si on arrive à la visualiser, Canalblog ayant des affichages facétieux ces temps-ci : un coup oui, un coup non.

On y perçoit à la fois le regard que tu as posé sur les lieux et le reportage sur l'explo elle-même. Mes préférences : le panneau qui menace Claude et sa légende : "aïe" ; les "drapeaux" aux fenêtres ; les contre-plongées audacieuses avec ma préférée, ce lampadaire emmitouflé ; les blocs de béton devant les blocs.

Un petit rappel historique dans le texte, qui augure notre prochaine explo ?.. ;-)